Le 9 novembre, lancement du film « Notre Terre Mourra Proprement » de Catherine Fumé et François Guerroué.
« Plus qu’un film, Notre Terre Mourra Proprement est avant tout un outil d’éducation populaire. Il est essentiel qu’un maximum de personnes connaissent et se réapproprient l’histoire sociale de l’industrie nucléaire, et tout particulièrement de ses déchets, que les populations rurales n’ont jamais acceptés. Vous pouvez organiser vous-même une projection, n’hésitez pas à nous le faire savoir : comite_centrales[at]riseup.net.
Ce film amateur a été réalisé sans financement, avec les moyens du bord. Si vous avez apprécié le film et si vous souhaitez nous soutenir nous avons besoin d’acheter du matériel et de financer nos déplacements vous pouvez faire un don à notre association en cliquant ici. »
« Faites circulez le lien : https://youtu.be/G-dvPRtFGGY ! »
C’est cette demande de diffusion du film de Comité centrales que nous relayons ici. Un film à voir, à diffuser et des réalisateurs militants à rencontrer partout en France lors de leur tournée, en 2022 et en 2023. Le calendrier des projections et rencontres ici.
Pour en savoir plus sur Comité centrales et le film, lire ci-dessous et sur leur blog.
« La tournée nationale de notre conférence-débat Réveiller les esprits antinucléaires a pour objectif de rappeler que les françaises et les français n’ont jamais accepté les déchets radioactifs et avec eux, l’ensemble de l’industrie nucléaire.
Construite à partir d’extraits du film Notre Terre Mourra Proprement, notre conférence-débat s’inscrit en parallèle du débat public sur la relance du nucléaire organisé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Cette mascarade se focalise uniquement sur les questions techniques et ne prend ni le temps de faire un vrai bilan historique, ni le temps d’aller à la rencontre de l’ensemble de la population. Ainsi, tandis que la filière est déjà au travail et que le gouvernement légifère pour accélérer le mouvement, le débat organisé par la CNDP se concentre sur dix dates – dont trois seulement auront lieu hors de Normandie. Pour notre part, de manière bénévoles et sans moyens, nous organisons de novembre à janvier une quarantaine de dates partout en France.
Nous vous invitons donc à nous rejoindre afin de réactiver ensemble la mémoire des résistances paysannes au techno-féodalisme du nucléaire, effacées du récit républicain. Qui voudrait en effet se souvenir aujourd’hui qu’il existait jadis un terreau d’alliances fertiles entre écologie et ruralité ? A l’heure du changement climatique, les débats sur l’énergie s’enferment dans le solutionnisme technologique. Il est donc urgent de rappeler l’histoire sociale de l’atome et de réveiller les esprits antinucléaires ! »
