Bonjour,
Pouvez vous relayer l’info ci-dessous annonçant le 1er rassemblement dans les Vosges suite à l’APPEL de mobilisation nationale lancé le 12 septembre dernier ?
Nous voulons des coquelicots
Les associations vosgiennes : Ami-Bio – le GAB (Groupement des Agriculteur Bio) – le marché des agriculteurs bio d’Epinal – Oiseaux Nature –Epinal et Xertigny Transition – Vosges Nature Environnement :
Relayent
L’Appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse
Et appellent à se rassembler :
Vendredi 5 octobre à 18h00
Place des Vosges à Epinal
Ce rassemblement citoyens, renouvelable tous les mois pendant deux ans a comme objectif d’exiger de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes.
C’est ambitieux, mais l’objectif l’est aussi et il est à la hauteur de l’enjeu.
Pourquoi cet Appel ?
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares.
Le constat a été fait tant de fois, au travers de centaines d’études scientifiques rigoureuses, que discuter encore n’a plus de sens. Notre pays est devenu méconnaissable à cause des pesticides. Toutes les politiques, qui cèdent aux exigences du lobby agrochimique, ont échoué.
Nous relayons cet immense Appel qui doit provoquer un soulèvement pacifique de la société française. Il faut donc relever la tête, unir toutes les forces disponibles, agir toute de suite. Le pari repose sur l’espoir que la société française reste vivante. Un pays libre garde le droit de refuser ce qu’il ne supporte plus et de l’imposer à ses dirigeants, quels qu’ils soient.
Qui est à l’origine de cet appel?
Un groupe de bénévoles sans argent, composé d’une quinzaine de personnes, parmi lesquelles une directrice de crèche (retraitée), des décorateurs, une étudiante, une céramiste, deux paysans, une enseignante, une psychanalyste, des membres d’ONG, deux journalistes. Ils ont créé dans l’urgence une association, « Nous voulons des coquelicots », dont le président est Fabrice Nicolino.
Cet Appel est soutenu par de multiples personnalités et associations.
Que proposons-nous?
Comme les 100 premiers signataires « anonymes », nous invitons toutes celles et tous ceux qui comme nous se sentent indignés par les effets de ces polluants sur notre environnement à:
- signer et relayer l’Appel
- afficher son soutien en portant le symbole de cet Appel soit en fabricant sa cocarde soit en l’achetant en ligne sur le site des Coquelicots
- diffuser et relayer les outils
- se procurer le livre manifeste qui vous donne les arguments forts pour défendre les idées présentées dans l’Appel
- organiser des événements partout en France autour de ce sujet
Ainsi, pendant toute la durée de l’Appel – deux ans – tous les 1ers vendredis de chaque mois à 18h, nous invitons les signataires à se retrouver le même jour et à la même heure sur les places des villes et des villages des lieux où ils habitent. Pendant tout ce temps, à la manière d’un téléthon, nous souhaitons que des milliers d’événements de toute taille et de tous ordres aient lieu dans les Vosges, pour défendre l’espoir d’un pays enfin débarrassé de ces terribles poisons.
Nous n’avons sollicité aucun politique, car c’est désormais la société qui parle…