La Terre vit désormais à crédit. Nous étions lundi 29 juillet et l’humanité a consommé autant de ressources naturelles que ce que la planète peut renouveler durant l’année entière. Comme chaque année, la date du « jour de dépassement » est calculée par l’ONG Global Footprint Network, dont l’analyse prend notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources utilisées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction ou encore l’utilisation de l’eau. Et cette année, cette date symbolique est fixée le 210e jour de l’année… Soit 100 jours plus tôt qu’il y a 40 ans !
Une date symbolique fixée cinq mois plus tôt qu’en 1970
En 2018, le « jour de dépassement » mondial était atteint le 1er août. En 1970, c’était le 29 décembre, soit à la toute fin de l’année… Depuis 1982, ce jour symbolique survient toujours plus tôt dans l’année. Selon les calculs du Global Footprint Network, il faudrait 1,75 Terre pour tenir le rythme de la consommation mondiale de ressources. Mais alors, comment pouvons-nous continuer à vivre sur Terre ? Ce « dépassement » est possible dans la mesure où nous grignotons le capital naturel de notre planète, amenuisant d’autant sa capacité régénérative future.